Pratique chirurgicale très courante, la césarienne en tunisie a lieu lorsqu’un professionnel de la santé estime que l’accouchement par voie basse du bébé peut présenter certains risques pour celui-ci et pour sa mère. Dans ce cas, il peut s’avérer nécessaire d’effectuer une intervention chirurgicale pour faire naître le bébé avant la date prévue.
La césarienne en Tunisie : une pratique qui a bien évolué !
Selon les historiens, la césarienne existait déjà pendant la période de l’Antiquité, mais sa pratique telle qu’on l’envisage aujourd’hui, c’est-à-dire ayant pour objectif la survie de l’enfant et de sa mère, n’est apparue qu’à la Renaissance.
Néanmoins, par manque de compétences et de matériels adéquats, l’issue était souvent fatale. Depuis cette époque lointaine, la technique de la césarienne s’est nettement améliorée pour atteindre actuellement un taux assez faible de risque fœtal et maternel.
Et la Tunisie dans tout cela ?
Des efforts d’amélioration du système sanitaire tunisien
Il faut savoir que la Tunisie, depuis son indépendance, a connu de nombreux efforts, investissements et organisations qui ont façonné le système sanitaire du pays, surtout pour la santé maternelle et néonatale.
Comme dans plusieurs pays, la césarienne en Tunisie est une intervention assez courante dont le déroulement est simple dans la majorité des cas. Lors de l’opération dans une maternité, comme celle de notre clinique le bardo, nous assurons la sécurité de la mère et de l’enfant avec un staff très performant et toutes les dernières technologies nécessaire pour la pratique de cette opération.
Quant à l’accueil de cette pratique par les femmes tunisiennes, si certaines acceptent l’intervention et la vivent même comme une délivrance, pour d’autres cette décision médicale est difficile à accepter et peut influer sur leur état d’esprit (déprime, frustration…).
Les conseils médicaux dans la pratique de la césarienne en Tunisie
Les médecins conseillent fortement aux familles en général et aux femmes particulièrement d’espacer les grossesses, et d’éviter au maximum le cycle rapproché de grosse pour les femmes ayant subi des césariennes lors de leurs précédents accouchements, car au final, celles-ci augmentent les risques de s’exposer à des complications graves lors de l’intervention.
Les médecins gynécologues et nos spécialistes de la maternité conseillent fortement les femmes de laisser passer au moins trois ans entre chaque grossesse pour éviter les complications.
Parmi ces complications après quelques accouchements, nous pouvons en citer : le placenta praevia et le placenta accreta. Le placenta praevia (correspond à une implantation du placenta au-dessus de l’ouverture du col de l’utérus) est connu comme étant à l’origine de complications hémorragiques graves et le placenta accreta (Le placenta accreta consiste en une anomalie du positionnement du placenta sur l’utérus. Au lieu d’être fixé sur l’endomètre utérin, il est directement au contact du myomètre) est une pathologie très grave dans 80 % des cas.